Traversée de la Manche Portsmouth-Le Havre

Bon, les amis, j’avais préparé tout plein d’excuses pour expliquer ma looongue absence, mais la vraie vérité c’est que j’ai juste été prise d’une grosse flemme.

Mais septembre est là (et bien là car j’ai commencé ce brouillon le 1er et nous sommes déjà le 10), plus d’excuses, on se reprend en main !

Il se trouve que j’ai un époux bien-aimé qui adore la montagne (jusque-là rien de grave) mais en particulier le camping en montagne. Donc quand on part en vacances, il faut emporter la grosse tente de camping pour le camp de base et la petite tente pour la randonnée en haute montagne, le gros réchaud pour camp de base et le petit réchaud de rando, la bouteille de gaz, la cocotte minute, les matelas gonflables et les petits matelas de rando, les affaires d’escalade avec la corde de trente mètres etc… J’oubliais que dans cette famille on aime bien avoir une paire de chaussures pour chaque occasion, donc on partait avec trois à sept paires de chaussures chacun entre nu-pieds, chaussures de marche, bottes d’équitation, chaussures de baignade en rivière, chaussons d’escalade et j’en passe.

En général je commence les insomnies au mois d’avril en pensant aux bagages de l’été (ce qui me laisse quelques mois de répit après les insomnies au sujet des bagages de Noël et du ski).

Vous vous doutez donc qu’avec un tel chargement, l’Eurostar est un peu exclu. C’est déjà bien qu’on ait évité la remorque mais la voiture était un peu chargée à bloc, les enfants écrasés à l’arrière. Toute solution pour limiter les kilomètres était donc la bienvenue.

Nous avons donc décidé de ne pas prendre le tunnel sous la manche ni l’habituel ferry Douvres -Calais (d’ailleurs très souvent moins cher que le tunnel, ça vaut la peine de vérifier) mais une traversée un peu plus longue qui nous économisait des kilomètres et des bouchons en Angleterre et en France, la liaison Portsmouth-Le Havre avec Britanny Ferries Economy.

Pour ceux que ça intéresse, nous avons payé 140 £ (à peu près le prix du tunnel en période de vacances scolaires) pour une voiture (j’ai dit qu’elle était chargée à bloc ?), quatre passagers (dont deux un peu enfouis sous les bagages à l’arrière), une cabine, bien confortable et spacieuse pour se reposer après la préparation de tous ces bagages (la traversée ne durait que six heures et de jour mais c’était super agréable de pouvoir s’allonger.) je n’ai pas trop compris pourquoi c’était Economy (à part le prix) car il y avait quand même à bord resto, aire de jeu, salle de cinéma donc on est loin du cargo sans aucune installation pour les passagers.

En quittant le port de Portsmouth, on passe devant le Historic Dockyard et on peut admirer le HMS Victory, le navire de l’Amiral Nelson lors de la bataille de Trafalgar, et le HMS Warrior. Ces bateaux sont transformés en musées, et la visite vous est recommandée par Antoine qui y est allé un week-end l’an dernier.

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Procida, Capri et la côte amalfitaine

Nous arrivons à la partie de notre voyage que j’ai préférée, dans des paysages sublimes au bord de la Méditerranée, avec partout des citronniers en fleurs.

Depuis Naples, nous avons pris le bateau pour la petite île de Procida, où a été tourné le film Il Postino. Il faut monter jusqu’à l’abbaye St Michel Archange pour profiter de la vue sur Marina Corricella, digne d’une carte postale. J’ai aimé ce point de vue (je pense avoir pris au moins cinquante photos) et le petit port de pêche, mais je ne recommande pas forcément de passer une journée sur l’île si l’on n’a pas beaucoup de temps. On entend beaucoup dire que c’est plus authentique que Capri. Certes, dans la mesure ou il y a des « vrais gens » qui habitent là. Je me demande d’ailleurs ce que font ceux qui ne sont pas pêcheurs. Mais en dehors de cette jolie vue et du minuscule port, il n’y a rien à faire. L’île est entièrement urbanisée, on ne marche que sur des routes entre des villas assez récentes et sans grand charme. J’ai été gênée par les voitures et les scooters comme à Rome et à Naples mais il parait que la circulation est limitée à Procida en été. Malgré ces désagréments, nous n’avons pas regretté d’y être allés, nous avons aimé notre hébergement à la Rosa dei Venti, un grand jardin rempli de citronniers où sont posés quelques cottages (spartiates). Accès direct à la mer qui a particulièrement réjoui les filles, petit-déjeuner sous les citronniers, accueil très chaleureux, cela restera un bon souvenir en dépit de la douche froide !

Dès le lendemain matin, départ pour mon gros coup de cœur des vacances, Capri ! Il n’y a pas de liaison directe, on est obligés de repasser par Naples.  Pas grave, une petite dose de Mercalm et je vois à peine passer le voyage… Quant aux filles, prendre le bateau et séjourner sur des îles, ça leur a beaucoup plu !

Tomber sous le charme de Capri, ce n’est peut-être pas original, mais comment résister ? La mer turquoise, les pins parasols, les rochers blancs, le ciel bleu, avec en prime le parfum des glycines, des fleurs d’oranger et des plantes méditerranéennes, c’est le paradis, non ? Nous étions à l’hôtel Esperia, bien situé, face à la mer,  que je peux recommander, mais mon rêve est de revenir un jour dans celui-ci. Mon chéri, si tu me lis, tu peux commencer à économiser pour mon prochain anniversaire !

A Capri, il faut ab-so-lu-ment se promener du côté de l’Arco Naturale, cette formation rocheuse en forme d’arc comme son nom l’indique, puis emprunter le sentier côtier qui passe devant la Villa Malaparte, où fut tourné le Mépris, de Godard avec Brigitte Bardot. Il y a pas mal de relief mais les vues sur la mer vous récompensent largement de vos efforts.

On peut aussi aller se balader du côté d’Anacapri, en prenant le bus (comme moi) ou en marchant (comme Antoine et les filles). Capri a toujours été un lieu branché puisque déjà l’empereur Tibère y avait douze villas (il était également parano et pensait ainsi tromper l’ennemi). Nous sommes montés jusqu’à la villa Jovis, un joli parcours entre jardins et forêt, pour accéder à une très belle vue sur la baie de Naples.

Il y a pléthore de boutiques de luxe mais j’ai trouvé que cela n’enlevait rien au charme de l’île, et je ne me suis pas sentie non plus intruse avec mon total look Quechua. Nous y étions début avril et il faut noter que les moments les plus magiques sont le matin, avant l’arrivée des premiers bateaux sur l’île. Cela vaut la peine de rester une ou deux nuits. Quatre jours, ce serait l’idéal. Je me verrais même bien y louer une « petite bicoque sans prétention » pour quelques mois en arrière-saison. Je crois que j’ai des goûts de luxe (même si je m’habille en Quechua).

 

Dernière étape du voyage, une autre région incontournable, la côte amalfitaine bien sûr. Avec ses villes accrochées au rocher, ses routes à lacets vertigineux, et toujours la mer à perte de vue.

Deux jours très calmes dans un air bnb de Massa Lubrense nous ont permis de découvrir le joli port de pêche de Marina Lobra où à quelques jours près j’aurais pu croiser Zaza in London. Nous avons déjeuné dans le même café. C’est beau la communion des blogueuses…

Enfin, après un passage rapide à Positano et Amalfi qui ne m’ont pas laissé un grand souvenir (il pleuvait, ceci explique peut-être cela), nous sommes montés en car jusqu’à notre dernier hôtel à Agerola. Grâce au brouillard, pas besoin de fermer les yeux dans les lacets mais j’ai bien apprécié le groupe d’Américains qui faisaient semblant de vomir tout au long du chemin.

Le dimanche de Pâques, nous avions prévu de faire le Sentier des Dieux, une très belle randonnée avec vue sur la mer mais quand nous nous sommes levés, le brouillard était toujours là, avec une température qui donnait plus envie de rester auprès de la cheminée que de tester la piscine de l’hôtel.

Finalement « après dissipation des brumes matinales », la vue était à couper le souffle. Et les cloches ont bien fait leur livraison. Une belle journée pour finir en beauté ces vacances.

 

 

Un grand week-end à Naples en famille

En Angleterre, les gens font des efforts surhumains pour ne pas (God forbid) heurter autrui dans la rue, ni même l’effleurer. D’où parfois un « Excuse me » lancé d’une voix quasi agressive quand un Anglais juge que vous occupez trop de place sur le trottoir et qu’il ne pourra pas se faufiler à côté de vous sans (horreur) risquer de vous toucher.

Nous avons tout de suite été frappés en Italie de constater que la philosophie est bien différente. L’espace public est à tout le monde ; on se touche, on se bouscule, on se donne des bourrades amicales (pas toujours faciles d’ailleurs à différencier de la tactique du pickpocket, surtout pour un esprit rendu méfiant et parano par les précédents incidents !)

Autre différence culturelle de taille, cette fois nettement en faveur de l’Italie, LA BOUFFE ! Evidemment les restos même basiques regorgent de délicieuses pâtes et pizzas mais ce qui est génial pour les pique-niques du midi, ce sont toutes les charcuteries, les traiteurs, et même le moindre supermarché avec son coin traiteur, où l’on peut se procurer de quoi se faire de délicieux paninis (minute culturelle, le panino n’est pas nécessairement chaud, c’est juste la manière de désigner un sandwich). Prosciutto crudo, ricotta, roquette, dans une bonne foccacia, disons que Prêt à manger ne fait pas le poids…

Bref, après notre petite semaine à Rome, nous sommes partis pour Naples. La circulation à Rome était impressionnante et chaotique mais à Naples c’est carrément une autre dimension. En dehors des grandes artères commerçantes qui sans être piétonnes donnent largement la priorité aux piétons, les minuscules rues sont partagées sans vraiment de règle par des voitures qui font la largeur de la rue moins 20 cm, et qui sont donc complètement rayées et cabossées, des scooters transportant jusqu’à trois personnes sans casque et les piétons, en l’occurrence les malheureux touristes londoniens que nous étions, un peu affolés de manquer de se faire écraser à chaque coin de rue.

Il m’a fallu un peu de temps pour me réconcilier avec cette ville si spéciale. Nous étions logés dans un Air bnb du quartier espagnol, tout près du centre mais dans un dédale de ruelles qui peuvent sembler charmantes et typiques quand on est de bonne humeur mais délabrées et sordides quand on est un peu échaudé par des vols. C’est un quartier en cours de boboïsation mais nous étions clairement dans une partie « authentique ». Bien sûr, le linge qui séchait aux fenêtres, les étroites ruelles pavées, tout cela faisait partie de l’image que nous avions de Naples mais c’est une ville qui a de nombreux visages et de nombreux quartiers.

Le premier jour, nous sommes restés dans la ville, pour visiter le musée archéologique et nous balader dans les rues et sur le port, monter voir la vue depuis le Castell dell Ovo, admirer la Galleria Umberto I, et nous prépare de bons spaghettis vongole maison dans notre location.

Le deuxième jour, nous avons fait une excursion à Pompéi qui a beaucoup plu aux filles. le site est immense, on peut facilement y rester la journée. Très facile d’accès en train, par la Circumvesuviana. Je suppose qu’en été les trains sont bondés car il y avait déjà pas mal de monde. En revanche le site lui-même est tellement grand qu’on n’est pas du tout gêné par la foule. Les audio-guides valent la peine si on veut comprendre quelque chose aux ruines de cette ville romaine.

Le troisième jour, direction le Vésuve et Herculanum. L’ascension du Vésuve, pour moi c’est une expérience mitigée. OK la vue sur la baie de Naples est splendide (par beau temps évidemment.). En revanche, je n’ai pas apprécié la manière dont opère la compagnie de bus Vésuvio Express qui n’a d’express que le nom mais qui a le monopole du transport de la gare d’Ercolano jusqu’au Vésuve. Pour résumer, quand on arrive à la gare après avoir pris un métro, galéré dans la gare pour trouver la Circumvesuviana et voyagé debout dans un train bondé, on est moyennement heureux de découvrir que l’unique ligne de bus te fait d’abord payer 20 euros par personne, et ensuite seulement réfléchit à la manière d’acheminer 100 personnes avec un seul bus de 28 places. Bref on a fini par y arriver mais cela a pris des heures alors que nous devions visiter Herculanum dans la foulée. Le cratère lui-même ne nous a pas paru très impressionnant mais les filles étaient contentes d’y être.   Il faisait beau, j’ai bien pensé à mettre des chapeaux aux enfants mais pas à moi. C’est ballot. Résultat insolation, fièvre et maux de tête pendant 3 jours. Le destin s’acharnait-il sur moi ? Vous le saurez au prochain épisode.

Quatrième jour, départ pour les îles et la Côte amalfitaine. A suivre …

Une petite semaine à Rome en famille

 

Je ne voudrais pas vous faire croire que nous n’avons eu que des malheurs lors de ce voyage. Nous avons aussi passé d’excellents moments, vu de très beaux sites, appris plein de choses et apprécié la gastronomie italienne !

Nous étions logés à la Trinité des Monts. Une situation exceptionnelle, en haut de la piazza di Spagna, à côté de la Villa Medicis, avec vue sur St Pierre et les toits de Rome, pour un hébergement un peu particulier puisqu’il s’agit de la maison d’accueil d’un couvent. Cela implique bien sûr de se plier à quelques règles mais le lieu est merveilleux. J’y étais allée en hypokhâgne avec ma prof de latin il y a… 18 ans !

Le premier après-midi, nous nous sommes baladés au hasard, en passant par la Piazza di spagna, la fontaine de Trevi et la Piazza Navone.

Le deuxième jour, promenade sur la Via Appia Antica et visite de la catacombe St Callisto. Agréable et intéressant. Les filles ont adoré les catacombes évidemment ! On apprend toutefois que les Chrétiens ne s’y sont jamais cachés, c’était uniquement un lieu de sépulture, richement coloré par de grandes fresques, donc un peu différent de l’image qu’on peu en avoir.

Le troisième jour, visite des musées du Vatican et de St Pierre. Incontournable mais il faut supporter la foule. Il est impératif de réserver les billets à l’avance et de payer un peu plus cher pour le coupe-file, sinon on fait au minimum deux heures de queue. Pour réserver c’est par ici. Bon à savoir : quand vous ressortez de la Chapelle Sixtine, mieux vaut sortir par la droite, par la sortie indiquée pour les groupes plutôt qu’à gauche là où c’est fléché. Nous avons même demandé à un gardien qui nous a laissés passer. Cela permet de rentrer dans la basilique St Pierre sans refaire la queue.

Le quatrième jour, forum, Palatin et Colisée. Nous avons adoré le Palatin, avec les ruines du palais de l’empereur Auguste, et les jardins remplis d’orangers. Le forum lui-même mériterait sans doute une visite guidée. Nous y sommes allés seuls et si c’est impressionnant de voir toutes ces vieilles pierres, on a du mal à se représenter ce que cela pouvait donner. Les filles ayant étudié les Romains à l’école, elles étaient ravies de voir ces ruines et en particulier le Colisée.

Le cinquième jour, excursion à la Villa d’Este à Tivoli. Petite journée tranquille, nous avons pris le temps de nous promener dans tous les coins de ce magnifique jardin où on découvre sans cesse des perspectives différentes. D’innombrables fontaines nichées dans la verdure devaient en faire un lieu de résidence bien agréable l’été.

Le sixième jour balade dans le Trastevere et montée sur le Janiculo pour une belle vue de Rome. Retour par le Campo dei Fiori, malheureusement trop tard pour le marché. Ce sera pour la prochaine fois !

Et surtout des glaces, des spaghettis à la vongole, des glycines et des fleurs d’oranger qui embaument dans la ville, et plein de soleil !

Pour savoir où les photos ont été prises, passez la souris sur l’image sans cliquer.

 

 

Une bonne adresse : Nous avons souvent dîné au hasard de nos pérégrinations mais je peux recommander Terra di Siena , à deux pas de la Piazza Navona. Nous avons trouvé que c’était un bon rapport qualité-prix, dans une rue très agréable, via del Governo Vecchio, que mes filles avaient surnommé la rue délicieuse, pour son grand nombre de restos sympathiques.

Voyager lé-ger !

On s’était dit qu’on allait voyager léger.

Juste un sac à dos chacun, pour être mobiles, capables de marcher avec les bagages, de prendre des bus, des trains, des bateaux, pour se sentir libres, roots, retrouver un peu de notre jeunesse, quoi !

Et on a voyagé léger. Encore plus léger que prévu.

Nous sommes bien arrivés à Rome par un beau samedi après-midi, mais mon sac, lui, pour une raison obscure, était resté à Heathrow. A moins qu’il ne soit allé faire un petit tour du côté d’Abu Dhabi, comme la plupart des passagers de notre avion. J’aurais bien profité de l’aubaine pour me refaire une garde-robe en Italie mais les boutiques près de notre hôtel étant Chanel, Gucci et Missoni, cela m’a paru un peu difficile. J’ai tout juste acheté un tee-shirt H&M et des sandales Birkenstock en attendant l’arrivée dudit sac, 50h après moi (sachant que Heathrow est à deux heures d’avions de Rome, je ne félicite pas Alitalia). Le sac avait d’ailleurs été allégé de quelques objets, chaussures, pyjama, trousse de maquillage. Je peux comprendre que quelqu’un ait subtilisé ma trousse avec collier, boucles d’oreilles et produits Lancôme mais je doute qu’on m’ait volontairement dérobé mon pyjama Primark, mes vieilles sandales et mes serviettes hygiéniques. Peut-être que tout ça est à Abu Dhabi qui sait ?

Le mardi, nous avons passé une belle journée au Forum (un peu ennuyeux sans guide), au Palatin (magnifique) et au Colisée (vraiment impressionnant). Je suis ressortie du Colisée allégée de mon porte-monnaie qui ne contenait heureusement que 40 euros et ma carte bleue. Petite contrariété, heureusement vite oubliée. C’est idiot mais ce que je regrette le plus, c’est la perte de mon joli porte-monnaie Accessorize !

Après un chouette séjour à Rome, nous voici partis pour Naples. Tout le monde nous a dit de nous méfier des pickpockets, nous sommes vigilants. Pas question de sortir la tablette dans le train, tous les objets de valeur sont bien enfermés dans les sacs. A l’arrivée dans notre Air bnb, je veux tester le wifi, et là, plus de tablette. Envolée. Elle était à l’intérieur du sac de voyage d’Antoine et quelqu’un a dû réussir à l’ouvrir dans le bus pendant que nous regardions le plan et essayions de déchiffrer le nom des rues. Je dois bien avouer que la contrariété a atteint à ce moment-là un niveau stratosphérique (que certains pourraient qualifier d’excessif). J’en veux à toute la ville, je décide que je déteste Naples et que je ne reviendrai plus chez ces voleurs. J’ai beau savoir que rien de tout ça n’est bien grave, je me sens mal dans cette ville. J’ai l’impression de n’être qu’une cible pour les voleurs et une vache à lait de touriste. Du coup je deviens parano, je trouve les commerçants désagréables, bref je suis é-ner-vée. Ma tablette adorée, reçue en cadeau de Noël, sur laquelle je sauvegardais jalousement toutes mes photos au cas où je me ferais voler mon appareil ! Comment ont-ils osé ? En plus elle est lockée et je ne sais même pas si les voleurs pourront en faire quelque chose. Je passe littéralement par toutes les phases du deuil, la colère, le déni, la révolte etc… !

Quel besoin avais-je d’emporter ma tablette en vacances me demanderez-vous ? Je voulais bloguer et j’avais du travail à faire. Résultat je n’ai pas blogué et j’ai envoyé des documents de travail péniblement tapés sur le clavier de mon téléphone.

Mais ouf, on ne m’a pas volé mon appareil photo et la suite du voyage m’a réconciliée avec l’Italie !

Je vous raconte tout ça bientôt.

 

J’veux du soleil !!!

Souvenir d’une balade au Capt Ferrat en avril 2010

Il parait que nous venons d’avoir le mois de janvier le plus pluvieux depuis que la pluviométrie existe. autant dire de tous les temps, n’ayons pas peur des mots.

C’est dans ces moments-là que je me demande pourquoi nous avons quitté la Côte d’Azur. A cette période de l’année, nous allions faire une randonnée dans l’Esterel pour admirer les mimosas en fleurs.

Tout de suite maintenant, j’aimerais être en train de me balader sur le marché aux fleurs du vieux Nice, puis d’acheter une socca et m’asseoir en terrasse en laissant le doux soleil d’hiver réchauffer mon visage . Puis, je monterais sur la colline du château pour avoir un point de vue sur le port, les voiliers et les ferrys en partance pour la Corse.

Je pourrais aussi aller me balader à Eze, toute proche, ou Roquebrune Cap Martin. Et faire ma promenade préférée au monde, le sentier côtier de St Jean Cap Ferrat, une pure merveille avec ses rochers blancs qui plongent dans une mer turquoise.

Le port de St Jean

J’aime toujours autant Londres (chère belle-maman, rassurez-vous, pas de déprime à l’horizon, tout juste un petit manque de vitamine D)  mais voilà, en ce moment, un peu de soleil ne serait pas de refus !

Peillon, village perché de l’arrière-pays niçois
Roquebrune Cap Martin

L’an dernier nous avons fait un échange d’appart avec une copine d’Antibes. J’ai même eu une lectrice du blog, que je ne connaissais pas, qui me proposait d’échanger mon appart de Londres contre sa maison avec piscine dans les Alpes maritimes. Sinon il y a toujours les locations d’apparts entre particuliers, par exemple HouseTrip. Une copine (toujours la même copine d’Antibes d’ailleurs) est passée par eux pour une location à Londres qui lui a bien plu.

Ah c’est magique, la pluie s’est arrêtée, finalement je vais rester à Londres encore un peu !

Pour 2014, 12 belles destinations en Angleterre

Pour bien commencer l’année, je vous propose 12 belles destinations en Angleterre, testées et approuvées par notre petite famille au cours de ces trois dernières années.

Je n’ai pas mentionné  l’Ecosse et l’Irlande qui sont aussi de merveilleuses destinations de vacances, surtout quand on vit dans une région chaude et qu’on a envie de se rafraîchir l’été !

Mes billets comportent assez peu d’infos pratiques, je vous renvoie pour ça à Trip Advisor par exemple…

Depuis Londres, à la journée ou sur un week-end :

Oxford, mon number one, je suis amoureuse de cette ville. Sans doute à cause de tous les bouquins que j’ai lus qui s’y passent. J’espère me réincarner en étudiant d’Oxford dans une prochaine vie. Allez-y si vous aimez les vieux bâtiments, l’ambiance étudiante, les lieux empreints d’histoire, si vous aimez ce qui est parfaitement british.

Cambridge que je connais un peu moins, mais qui m’enchante. Malgré la rivalité qui oppose les deux villes, elle ressemble beaucoup à Oxford, du moins quand on y va en touriste. La visite guidée de la ville partant de l’office du tourisme nous a bien plu. C’est une manière agréable de découvrir la ville et son histoire.

Le Dorset et Durdle Door, la côte « jurassique » du Dorset, au sud-ouest de l’Angleterre, pour se balader au-dessus d’une eau turquoise et tenter la baignade.

Les Cotswoldsici,  et  : la campagne anglaise telle qu’on l’a rêvée.

Le Kent, le « jardin de l’Angleterre », avec de magnifiques châteaux à visiter et une côte pittoresque

Canterbury, une ville médiévale qui vaut le détour si vous êtes dans le Kent.

Bath, inscrite au patrimoine de l’Unesco. On y va pour les thermes romains et pour marcher sur les traces de Jane Austen.

Les Seven Sisters, les grandes falaises de craie de la côte Sud de l’Angleterre, pour respirer l’air marin.

Brighton, la station balnéaire accessible de Londres en train. Un peu bondée, un peu désuète, elle conserve malgré tout un charme certain avec ses rues piétonnes, ses transats rayés et sa grande jetée abritant une fête foraine.

Le Surrey ici et , pour se retrouver à la campagne, tout près de Londres.

Pour des vacances ou un plus long break :

Le Lake District, à Keswick par exemple, une région magnifique de lacs et de collines qui a inspiré les poètes romantiques anglais. On y trouve même du bon fromage ! Et un joli cercle de pierres qui nous avait beaucoup plu.

Les Cornouailles avec mille choses à faire : les paysages fabuleux autour de Land’s End sur le sentier côtier, la jolie station balnéaire de St Ives, les petits ports de pêche.

Nous n’avons pas encore mis les pieds au Pays de Galles mais j’espère que nous aurons l’occasion de le faire un jour.

Et dans ce qu’on a moins aimé, je dirais que Stonehenge ne vaut pas forcément le détour. C’est intéressant si on est dans le coin mais l’organisation du site, certes nécessaire pour le préserver, gâche un peu l’atmosphère.

Sur ce, je vous souhaite une excellente année 2014 pleine de jolies découvertes et de belles rencontres !

Les couleurs d’Istanbul

healthy street food à Istanbul

Difficile de ne pas succomber au charme de cette ville incroyable, diverse, grouillante et colorée. Le temps d’un week-end si rempli qu’il m’a paru durer une semaine, avec mon amie Fabienne, nous avons arpenté (et je pèse mes mots, environ 40 km en deux jours et demi, podomètre à l’appui) les rues de cette ville immense, entre Europe et Asie. Je reviendrai dans un autre billet sur les magnifiques monuments de cette ville, sans doute une des plus riches du monde d’un point de vue historique (la simple évocation de Byzance et Constantinople suffit à me faire rêver), mais pour l’instant, voici mes premières impressions de la ville.

Les vendeurs de street food sont innombrables, les pâtisseries de baklavas sont appétissantes (mieux vaut toutefois les dévorer seulement des yeux) ; le vendredi soir, les bars du quartier de Beyoglü s’animent et se peuplent de shots de vodka colorés qui me faisaient penser à de la jelly

baklavas chez Hafiz Mustafa

shots Sofyali Sk

Les yellow cabs, d’un jaune plus pétant que ceux de New York :

yellow cabsLe Grand Bazar :

Grand Bazar

Le Bazar égyptien (plus authentique, moins de camelote), avec ces petits rigolos qui m’ont offert une rose séchée et ont voulu que je les prenne en photo :

spice bazar

Le pont de Galata, ses pêcheurs alignés avec leurs cannes à pêche multicolores :

Galata Bridge P1090510

La mer qui scintille, pour mon plus grand bonheur (c’est toujours un spectacle qui me remplit de joie)

mer scintillante

Le coucher de soleil sur le Bosphore, pour terminer le week-end en beauté.

Istanbul skyline

sunset

sunset

Cap d’Antibes et Cap Ferrat

J’adore les sentiers côtiers, en Bretagne ou en Méditerranée. Quand la mer scintille entre les pins parasols et que les rochers blancs tombent dans l’eau turquoise. Le sentier qui fait le tour de la presqu’île de St Jean Cap Ferrat, en partant de la plage Passable jusqu’au port (un autre fait le tour de la Pointe St Hospice, départ et retour au port) est particulièrement beau, et facile. Malgré cela, il n’était pas très fréquenté pendant ces vacances de la Toussaint et la balade fut un grand plaisir.

Maisons pas dégueu au début de la Pointe St Hospice

Quant à la balade du Cap d’Antibes, que nous avons faite une bonne dizaine de fois quand nous y habitions, qui longe la mer d’un côté et de superbes propriétés de l’autre, elle était inaccessible à cause de la tempête des jours précédents. Il y avait bien des petits malins qui escaladaient les barrières, mais malgré la tentation, nous nous sommes dit que ce n’était pas un super exemple pour les enfants…

Du coup la marche s’est transformée en séance de bronzette/papotage pour les parents et escalade sur les rochers pour les enfants, face à la mer et aux sommets enneigés derrière Nice. Grâce au vent, la vue était très dégagée et on distinguait la côte jusqu’en Italie. Cap d’Antibes, je t’aaaaiime !!!

On part de la plage de la Garoupe:

Balade dans l’arrière-pays niçois

Nous voilà revenus de nos vacances dans le Sud, avec une belle provision de soleil.

Nous avons pu voir plein d’amis, fêter Halloween dignement avec des Anglais (!), manger de la socca sur le marché, flâner sur le port et dans la vieille ville d’Antibes et revoir plein de lieux qui nous tiennent à coeur.

Nous avons notamment fait cette randonnée dans l’arrière-pays niçois, entre les deux villages perchés de Peillon et Peille. Nous l’avons déjà faite pas mal de fois mais elle est très agréable, tellement typique de cette région. On part du village de Peillon puis on remonte un petit vallon avec plein d’oliviers en restanques, avant de monter sur une colline et de redescendre sur Peille, village perché à 630m qui fut une ville médiévale importante (Monaco dépendait à l’époque de cette cité consulaire) et a conservé beaucoup de charme avec ses places, ses fontaines et ses ruelles. Assez peu touristique à ma connaissance, mais on y trouve cafés et restos. Pour les sportifs, on peut aussi y faire une via ferrata, très belle et assez difficile.

Entre les oliviers, le village perché de Peillon

On s’éloigne peu à peu du village, à travers les oliviers, en passant à côté de falaises qui font le bonheur des grimpeurs.

Oliviers et rocaille
Vue sur le village perché depuis le vallon

Pause pique-nique devant une chapelle abandonnée, avec vue sur les sommets enneigés au loin.

Puis on redescend par la forêt et on remonte sur le village de Peille. Il faut de bonnes chaussures car certains passages parmi les éboulis sont difficiles.

A Peille en avril 2009
Une pause au bord de la fontaine

Et puis on repart dans l’autre sens pour revenir à Peillon.

retour sur Peillon au soleil couchant
J’ai couru pour avoir les derniers rayons de soleil sur Peillon !

La promenade est un aller-retour, il faut compter au minimum 4h, plutôt 6h en comptant pauses et petit tour dans les villages. Un peu fatigant mais ça en vaut la peine !