Dimanche soir, j’ai pénétré pour la première fois dans le Royal Albert Hall. Je ne m’attendais pas à quelque chose d’aussi grandiose. (ni même d’aussi grand, tout simplement, et pourtant je l’avais souvent vu de l’extérieur.)
Je connaissais assez peu Feist et c’est autant le lieu que la chanteuse qui m’avait donné envie d’assister à ce concert. Or j’ai trouvé qu’elle avait tiré à merveille parti du lieu. Contrairement au chanteur de la première partie, qui aurait pu être sympa à écouter dans un café mais qui paraissait un peu improbable sur la scène du Royal Albert Hall, elle a su habiter cette salle prestigieuse. On la sentait heureuse d’être là et elle nous a bien communiqué son bonheur.
Face à un public un peu timide qu’elle a d’abord encouragé en vain à se lever des fauteuils trop confortables, elle ne s’est pas découragée, et à force d’énergie et de générosité, elle a fini par faire danser tout le monde. (Sauf nous, on était tellement loin de la scène qu’on avait l’impression d’observer le concert de loin !) La qualité de sa musique et sa voix si mélodieuse emplissaient merveilleusement la coupole.
Pour nous faire participer, la chanteuse canadienne a divisé la salle en quatre selon les continents d’origine de chacun pour nous faire chanter un accord tandis qu’elle faisait des vocalises par-dessus. Le résultat était superbe ; j’ai trouvé que c’était une jolie façon d’exploiter le lieu. Quant à ses propres choristes, un groupe de trois filles hyper talentueuses (qui s’appelle Mountain Man), elles ont également chanté seules un morceau a cappella de leur propre album, magnifique !
Seul regret pour ma copine de concert : elle n’a pas chanté 1, 2, 3, 4.
De belles photos du concert ici
Une critique et une vidéo ici