Carnets de voyage : San Francisco (4)

Comme je vais avoir du mal à quitter cette ville ! En trois jours, nous n’en avons eu qu’un aperçu mais déjà nous nous y sentons bien. C’est peut-être dû à l’accueil des habitants, au soleil, à l’atmosphère cool qui y règne … franchement dans quelle autre ville occidentale autorise-t-on les gens à s’accrocher ainsi dans le vide sur les tramways, au mépris de toute règle de sécurité ?

Sans parler des enfants assis face au vide.


Peu de bâtiments dépassent les deux étages et une grande partie ne sont que des maisons,  d’où l’impression d’une ville à taille humaine. D’ailleurs ce n’est que la quatrième ville de Californie par la taille, elle est moins peuplée que Lyon !
J’ai même trouvé où je voulais habiter : dans les adorables maisons noyées de verdure des Filbert Steps, avec vue sur la baie. Ah mon banquier me dit que ça ne va pas être possible. Tant pis, je vais relire Armistead Maupin…

Allez, bye bye San Francisco, on reviendra !

Carnets de voyage : San Francisco (3)

Quoi de plus dépaysant qu’une balade à Chinatown ?
Lanternes suspendues dans les rues, bazars remplis d’objets hétéroclites, épiceries fines vendant mille choses que nous sommes incapables de reconnaître (à part le thé et les ailerons de requin).

Le quartier chinois de San Francisco est la plus grande ville chinoise hors d’Asie. Les Chinois sont présents depuis les débuts de la ville et leur empreinte est bien présente sur l’architecture, beaucoup plus que dans le quartier chinois de Londres.

Autre quartier coloré, Mission et ses célèbres fresques murales politiques et féministes. Malheureusement nous n’en avons pas vu beaucoup.

Carnets de voyage : San Francisco (2)

Au programme aujourd’hui : traversée du Golden Gate Bridge et Japanese tea Garden :

Comme le pont fait près de 3 km de long, nous l’avons d’abord traversé en bus pour ne faire que le retour à pied. Dès la fin du pont, on se trouve dans des collines sauvages, les Marine Headlands, dont la végétation parfumée rappelle la Méditerranée.
Ensuite c’est l’odeur de la mer et le vent du large qui prennent le dessus. On ne peut qu’être impressionné en marchant sur ce monstre de fer, qui vibre et chante sous le poids de la circulation. Piétons et vélos se partagent, avec plus ou moins de succès, un grand trottoir. La vue magnifique sur la baie avec Alcatraz et la ville de San Francisco en toile de fond rendent la traversée encore plus magique.
De nombreuses compagnies de bateaux proposent aussi des croisières qui passent sous le pont, ce que nous avons fait le lendemain pour nous consoler d’avoir raté la visite d’Alcatraz. (Note pour la prochaine fois, réserver au moins une semaine à l’avance, ce que je n’avais pas eu envie de faire, pour garder plus de latitude)

Un surfeur à Fort Point :

L’île d’Alcatraz, transformée en musée depuis une trentaine d’années. Aujourd’hui, anciens détenus et gardiens s’y rendent ensemble une fois par an, en souvenir du (bon ?) vieux temps.

Retour sur la terre ferme ou presque, au Pier 39 où se prélassent les otaries.

Ce qui restera sans doute pour moi un temps fort de ce voyage : la découverte du Japanese tea garden du Golden Gate Park, une pure merveille de beauté et de sérénité.

Carnets de voyage : San Francisco (1)

Par où commencer ?

J’étais toute disposée à tomber amoureuse de San Francisco, un peu effrayée toutefois que le charme n’opère pas, mais franchement, qui pourrait résister a la séduction de cette ville extraordinaire ? Nos premières rencontres en sortant de nos 11 + 1 h d’avion + escale + deux heures de queue a l’immigration, sans parler des turbulences, sont de nombreuses personnes plus sympas et serviables les unes que les autres. Nous avons à peine le temps de dégainer un plan de notre sac que les gens se battent pour nous aider ! Assez différent de l’étiquette londonienne, selon laquelle il est toujours préférable de « mind your own business ».

Premier choc aussi, même si nous étions prevenus : la pauvreté, bien visible ici. Des fenêtres de notre bus, nous apercevons de nombreux SDF, souvent drogués, installés sur les trottoirs, certains en groupes qui semblent bien organisés, d’autres manifestement en grande détresse.

Une femme de chambre de l’hôtel, apprenant que nous venons de Londres, nous dit qu’elle a vécu 14 ans a South Ealing, a environ une minute de chez nous… confirmation que le monde est petit. Elle se lance ensuite dans un portrait psychologique de nos filles, a qui elle n’a pas parle, juste a partir de ce qu’elle ressent en les ayant vues 30 secondes. C’est assez amusant : elle nous parle de l’indépendance de Cadette et du côté a la fois très rationnel et très sensible de Fille Aînée. Pas mal deviné…

Le premier soir, malgré le décalage horaire qui nous assomme, nous avons envie de commencer a découvrir la ville, donc nous descendons a pied jusqu’au bord de la mer, à Fisherman’s Wharf pour nous dégourdir les jambes et goûter un clam chowder.

Le lendemain, après un réveil a 4 h du matin, nous sommes les premiers pour prendre le cable-car. Inutile de dire que les filles ont adoré la succession de montées et descentes !