Back to the riviera…pour les vacances

Vieille ville d’Antibes

Demain nous partons pour Antibes pour une semaine, youpi !
Retrouver la lumière dorée du Sud, revoir des amis, se balader au bord de la mer et dans l’arrière-pays niçois, faire un tour sur le marché provençal d’Antibes, le programme est déjà bien rempli ! (La météo n’est pas très encourageante, j’espère qu’on n’aura pas un temps londonien là-bas)

Une crique à St Jean Cap-Ferrat

School

Ici, on porte un uniforme à l’école et c’est clairement ce qui marque et amuse le plus nos filles.

allez, je ne résiste pas à remettre cette photo...

Mais ce n’est pas la seule différence. C’est d’ailleurs assez agréable de découvrir un autre système éducatif, moins académique et d’autres méthodes pédagogiques.

La semaine de classe s’étale sur cinq jours (plus de mercredi pour inviter les copines, qu’ils sont loin les pique-niques sur la plage du Ponteil ou de la Gallice…)

un petit souvenir de septembre 2010

mais les journées sont courtes, très courtes pour qui veut essayer de travailler un peu pendant ce temps : 8h55-15h15 pour nous. Avec les trajets en plus, ces quelques heures filent à toute allure. Plus question d’aller faire du yoga ou nager entre midi et deux…

J’ai l’impression que ce rythme convient aux enfants et je ne remarque pas spécialement de fatigue arrivée au vendredi, mais je ne saurais pas dire si c’est mieux ou moins bien que le système français. Du coup, après l’école, on a le temps de faire des activités sportives, tennis pour Cadette, gym pour Fille aînée et escalade pour les deux. Mais bien sûr cela suppose que l’un des deux parents soit dispo pour les accompagner. Je me suis demandé si cela avait un impact sur le travail des mères mais il y a tout de même deux tiers des mères de famille anglaises qui travaillent, dont 38 % à temps partiel. Donc l’école propose aussi des breakfast clubs et after-school clubs pour étendre ces horaires riquiqui. Nous n’avons encore testé mais il me semble que c’est comparable aux garderies et centres de loisir français, même pour les primaires. Certains after-school proposent aussi une aide aux devoirs et je trouve que « homework club », ça fait tout de suite plus fun qu' »étude dirigée. »

En Reception (classe à peu près équivalente à la Grande Section de maternelle) qui est un peu une introduction à l’école primaire dans laquelle elle est intégrée, on travaille encore beaucoup par le jeu et les chansons, peut-être plus qu’en France ou en tout cas plus qu’à l’école St Claude d’Antibes. Cadette n’arrêtait pas de me dire au début : « On travaille même pas à l’école ici, on fait que jouer ! » Mais c’est fou tout ce qu’elle apprend de cette façon.

Pour Fille aînée en Year 2, il est encore un peu tôt pour que je me rende compte du travail fait en classe mais le niveau me semble plus « faible » d’un strict point de vue académique. cela ne nous inquiète pas du tout parce qu’au retour en France elle sera capable de rattraper très vite le temps perdu mais nous allons sans doute compléter un petit peu avec le CNED ou la petite école du samedi, des cours organisés exprès pour les élèves français scolarisés dans le système britannique et qui veulent garder un pied dans le système français. Dans le principe, je trouve ça super mais est-il judicieux de rallonger encore leur semaine de travail ? Pour l’instant, entre les livres qu’elle dévore, les énigmes mathématiques de son père, les musées qu’on visite et les innombrables questions qu’elle nous pose, je ne me fais franchement pas de souci…

Vive l’école… (d’Antibes)

Comme je l’ai déjà dit (mais étiez-vous attentifs ?), ma grande n’a pas encore de place à l’école. Apparemment, il y a un afflux de familles à Ealing et une pénurie de places dans les écoles, malgré des travaux d’agrandissement un peu partout et des classes déjà bien remplies. Au moment de l’inscription, on demande trois écoles par ordre de préférence, et normalement on a une place dans l’une d’elles. C’est ce qui s’est passé pour Fille Cadette mais Fille Aînée doit attendre que quelqu’un déménage (sur les trois classes de Year 2) pour avoir une place.

Donc quand elle n’est pas en train de lire, nous travaillons ensemble ou bien nous faisons des sorties culturelles ; hier elle a passé la matinée à faire des croquis de momies, sarcophages et tombeaux au British Museum, comme les grands.

Séance croquis au V&A

J’essaie aussi de la faire avancer en anglais et de la faire pratiquer un peu la langue grâce à des activités sportives.

Pour l’instant ça n’a pas l’air de la déranger, elle semble ravie de passer du temps avec moi et c’est réciproque. de toute façon je ne me fais aucun souci sur ses capacités pour rattraper ensuite le temps perdu. (On verra si je tiens le même discours dans trois semaines…)

Bref, tout ça pour dire que ce matin nous avons toutes les deux été particulièrement ravies de découvrir un mail de sa maîtresse d’Antibes proposant qu’elle participe au journal de bord que ses camarades rédigent sur la classe de mer en écrivant deux petits textes illustrés. Elle y a passé toute la matinée,  très heureuse que sa maîtresse ait pensé à elle. J’ai moi aussi été très touchée de voir qu’elle ne l’oubliait pas ; Fille Aînée est très sensible et quitter sa classe et en particulier Milena, la maîtresse, a été très dur pour elle. Maintenir un lien par mail, comme elle le fait depuis un mois maintenant lui permet de garder quelques repères en attendant de recommencer l’école ici. Et qui sait, peut-être resteront-elles en contact très longtemps, comme Milena elle-même l’est restée avec son ancienne instit de CM2 ?

Welcome

Trois jours après notre emménagement, le dimanche soir, on a sonné à la porte. Je me suis demandé si c’était le charmant monsieur du 46 qui venait chercher des cartons (il a la bonne idée d’avoir besoin de tous nos cartons, ça c’est du recyclage express !), ou bien le voisin d’à côté qui s’était déjà présenté très gentiment pour nous proposer un échange de clé.

Mais non, c’était une autre voisine, de la maison d’à côté, une Américaine, qui nous apportait… des cupcakes de bienvenue ! Je me suis brutalement sentie propulsée dans Desperate Housewives :

Impossible de ne pas songer à notre arrivée à Antibes qui fut bien différente : deux jours après notre emménagement, coup de sonnette. Bonjour, je suis le voisin du dessous.

Ah, me dis-je dans mon insondable naïveté, c’est sympa, il vient nous souhaiter la bienvenue. peu-être nous inviter à prendre l’apéro ? Que nenni… il venait se plaindre de nous entendre bouger des meubles. C’est-à-dire qu’aussi incroyable que cela puisse paraître, quand on emménage, on fait un peu de bruit, oui monsieur ! Et ce fut le début d’un long cauchemar de voisinage…

Allez, pas de généralisation abusive, et surtout, vive les cupcakes !

Journées du Patrimoine

Toujours dans la série, profitons de notre belle région puisque nous sommes assez fous pour vouloir la quitter, un petit tour au Cap d’Antibes en cette « Journée du Patrimoine ».

Olivette

Le port de l’Olivette, petit abri dans la baie du Cap d’Antibes, loin des yachts démesurés du port d’Antibes est le refuge de quelques amoureux des pointus, qui se sont regroupés en association.

Olivette

Ces anciens bateaux de pêche sont tous plus colorés les uns que les autres.

pointu rose
très colorés

Et pour faire partager leur passion, ils ont même eu l’idée de nous emmener faire un petit tour en mer.

Héloïse à la barreLe propriétaire du bateau y est allé de ses petites anecdotes sur les journalistes à qui il fait payer des sommes colossales pendant le festival de Cannes pour les amener juste sous l’Hôtel du Cap-Eden Roc, le repaire des stars !

hôtel du Cap Eden RocUn peu plus loin sur le Cap d’Antibes, la Villa Eilenroc (anagramme de Cornélie, épouse du premier propriétaire), appartient aujourd’hui à la ville d’Antibes-Juan les Pins. On peut visiter l’intérieur, luxueux et confortable, et qui sert encore à accueillir les hôtes de marque,

En explorant les jardins qui descendent jusqu’à la mer, nous sommes tombés sur des petits coins de paradis.

Pour en savoir plus sur la  villa Eilenroc, c’est par ici.