A la patinoire

Fille aînée et son grand cousinA la patinoire il y a :

Celui qui se prend pour Candeloro (et qui n’est pas plus beau),

Celle qui frime avec ses beaux patins, qu’on déteste et qu’on admire à la fois.

Le petit copain qui a du mal à suivre la patineuse pro

Les français qui disent des gros mots hyper fort en croyant que personne ne les comprend.

Ceux qui sont encore accrochés au bord au bout de 45 minutes si bien qu’on se demande un peu pourquoi ils s’infligent cette torture.

Ceux qui tombent et qui rigolent

Ceux qui tombent et qui pleurent

Les amoureux qui font des selfies, niais mais mignons.

Les parents qui engueulent leurs enfants qui tombent.

Les parents qui restent cramponnés à leurs enfants.

Les parents qui ne patinent pas mais prennent des photos en buvant du vin chaud parce qu’il faut bien se réchauffer.

Je ne vous dirai pas de quelle catégorie je fais partie. Vous l’aurez peut-être deviné.

 Google + m’a fabriqué tout seul très gentiment cette petite vidéo avec mes photos et vidéos de la matinée :

Patinage à Hampton Court

Nous aimons bien essayer chaque année une patinoire éphémère dans un lieu différent à Londres.

Le Natural History Museum, la Somerset House en 2011 et 2012 et cette année le château de Hampton Court, un endroit sublime dont je m’étonne qu’il ne soit pas plus connu en dehors de l’Angleterre. Je recommande vivement la visite du château et des jardins.

C’est sympa le patin à glace comme activité familiale. Je regrette juste l’époque où mes filles pouvaient louer des pingouins qu’on pousse comme un déambulateur et sur lesquels je pouvais m’appuyer discrètement sous couvert de veiller sur mes blondinettes. Maintenant je suis obligée, après un temps de concentration agrippée au bord de la patinoire (c’est important de se concentrer, de méditer un peu avant de se lancer je trouve), de leur prendre la main, ce qui constitue le Level 2 par rapport au pingouin, vous serez d’accord avec moi. Il arrive même dans des circonstances extrêmes, chute de la blondinette, obstacle impossible à éviter, vitesse devenant trop vertigineuse à mon goût, d’être obligée de lâcher la main de ma fillette. Croyez-moi, ce n’est pas de gaieté de coeur. J’avance alors quelques mètres seule, et en espérant, la peur au ventre, que je n’aurai pas besoin de freiner. Après un tour, j’ai l’impression d’avoir accompli un exploit. Il est temps de faire une pause et d’aller récupérer mon appareil photo au vestiaire pour immortaliser tout ça.

patinage

blondinettes sur glace

Hampton CourtP1080154

Ensuite, il est temps d’aller se réchauffer à l’intérieur du château auprès du feu qui brûle dans la grande cheminée… et de songer au déjeuner car après tant d’exercice, Antoine semble avoir faim, si on en juge par la manière dont il couve du regard ces rosbifs en plastique.

cuisines Tudor